Jour 7 : Bormio – Aoste (400km)
Ce jour commence comme c’est terminé le précédent, sous le déluge. Heureusement, notre emplacement est situé juste devant un grand abri.
Nous mettons les motos à l’abri, histoire de pouvoir charger ‘au sec’. Nous remballons toutes les affaires dans les tentes, puis enfin démontons les toiles pour les étendre à l’abri. Le petit déjeuner avalé, les motos chargées, nous voilà ainsi prêts à reprendre la route. La pluie vient de cesser, et nous pouvons de nouveau apercevoir les sommets environnants. C’est bon signe.
Le propriétaire du camping nous a indiqué qu’il avait neigé sur le Stelvio au cours de la nuit. Mon ami Jean-Chris a vraiment eu le nez creux en proposant de faire l’ascension la veille. Bien joué sur ce coup là, JC !
En route car une longue journée nous attend, puisque nous allons traverser le bassin du Pô. En effet, au menu du jour, nous mettons le cap sur le lac de Come, que nous longeons, puis nous quittons les Alpes pour descendre sur Milan, puis cap plein Ouest à travers la plaine du Pô, au milieu de rizières, puis remontons le Val d’Aoste jusqu’à notre destination.
Sur la matinée, la route est plus qu’ennuyeuse. Nous ne traversons pratiquement que des agglomérations limitées à 50km/h (avec en prime une grosse frayeur lorsqu’un automobiliste venant d’en face et sortant de nul part décide de me couper la route). Puis nous prenons une bonne portion de voie rapide, avant de retrouver des portions plus agréables, et finissons enfin par les routes de montagne de la vallée d’Aoste, serpentant au milieu de magnifiques paysages.
Quant à la météo, nous avons eu droit à du plein soleil, mise à part la soirée qui est bien couverte.
Nous passons là notre dernière nuit du périple en dehors de nos frontières.
[map style= »width: auto; height:400px; margin:20px 0px 20px 0px; border: 1px solid black; » maptype= »TERRAIN » gpx= »https://papoune69.fr/wp-content/uploads/visugpx_autriche2016 j7.gpx »]
Jour 8 : Aoste – Bourges (532km)
Une grosse journée de roulage au programme du jour.
Tout d’abord, nous continuons de remonter le Val d’Aoste jusqu’à Courmayeur. Là, nous faisons une pause habillage avant d’entamer le Tunnel du Mont-Blanc…Grossière erreur : nous craignions trouver fraîcheur et humidité, et bien en fait, nous avons droit à tout le contraire, à savoir très chaud et sec.
Le tunnel du Mont-Blanc en moto, comment expliquer ça ?
Vous prenez une immense ligne droite de 11km, vous limitez la vitesse à 70km/h (en prenant bien soin de parsemer de-ci de-là des radars automatiques), vous espacez les véhicules de 150m. Puis vous montez le thermostat à 27/30°C avec un air confiné, et voilà la recette. C’est loooong, très très très loooong !
Notre retour sur le territoire Français se fait sous de bonnes averses jusqu’à Macon (le hasard voulant que ce soit justement le moment où nous quittons l’autoroute).
C’est ainsi que nous poursuivons notre chemin sous le soleil, sur les routes nationales et départementales, pour arriver à Bourges où nous attendent Fred et Christine qui vont nous aider à revenir à la réalité en douceur.
Une dernière soirée passée entre amis, et nous allons nous glisser dans un bon lit bien douillet. Je sais pas pourquoi, mais mon duvet et mon matelas gonflable me manquent déjà. Enfin … C’est comme ça.
Bonne nuit et à demain.
[map style= »width: auto; height:400px; margin:20px 0px 20px 0px; border: 1px solid black; » maptype= »TERRAIN » gpx= »https://papoune69.fr/wp-content/uploads/visugpx_autriche2016 j8.gpx »]
première précédente Pages dernière